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(...) Longtemps, l’information et la culture ont été rares et chères. Y accéder était un privilège et un rite qui nous trouvaient attentifs et tout ouïe. Ce monde s’est inversé. Dans la surabondance, les coûts de promotion d’un produit dépassent parfois son coût de production. L’attention est devenue cette ressource immatérielle qu’on se dispute, qu’elle vaille pour elle-même (audience d’une chaîne de télévision ou d’un site internet) ou qu’elle conditionne l’achat d’un bien quelconque. Elle renvoie également à cette surcharge informationnelle que chacun expérimente au travail comme à la maison, de par la démultiplication et la miniaturisation des supports,.."
"Pour une éthique de l'attention" Par Dalibor Frioux, chronique en accès libre.
